L'Ordre des Chevaliers Divins

bin j'ai décidé de poster ici tous mes récits de l'Ordre ( et ça en fait vraiment beaucoup ^^ )
dans les posts qui suivent je vais décrire vite fait ce qu'est l'Ordre, puis je parlerais de mon perso, et je posterais ses récits ^^

ceci est le début de nos archives, c'est une description RP de l'Ordre
"""Les rebelles sont devenus plus puissants et plus influents qu’ils ne l’ont jamais été. Nous avons étouffer de nombreuses colonies rebelles. Nous avons annihilé de nombreux mouvements de résistance de ces hérétiques. Grâce à notre rapidité et force de frappe. Nos ennemis sont perdus, ils n’ont ni foi, ni religion.

Leurs temps est maintenant révolu, nous, seigneurs de guerre venus de toutes contrées, nous nous sommes regroupés pour former L’Ordre des Chevaliers Divins ; nos armées servent Dieu. Nous luttons contre l’hérétique, nous sommes plus puissant, plus avancés et plus rapide que lui. Nous sommes entraînés à tout types de terrain, nos soldats sont plus forts et plus rapides. Quelques soit la situation, nous réussirons.

Les forces rebelles doivent se tairent, l’hérétique doit mourir. Il en est ainsi, c’est la volonté du divin. Nous avons entraîné nos troupes, nous avons apporté nos armes, dans une lutte qui sera sans pitié, pour un combat ultime entre notre vénérable alliance et les misérables vermines qui peuplent cette planète.

Faisons taire une fois pour toute les rebelles et les hérétiques. Massacrons-les jusqu’aux derniers !

Une armée d’innombrables et de redoutables guerriers est réunies sous la bannière de Dieu. A ceux dont les intentions sont qualifier comme mauvaises seront ce qu’ils les attendront ; ils n’auront que feux et massacres. Personne n’a intérêt de se mettre sur notre chemin, quel que soit les batailles à livrer ! Il n’y aura qu’un seule vainqueur dans cette campagne…"""

HRP, il s'agit d'un groupe d'écrivains amateurs qui se sont chacun fait un perso sur la base du jeu vidéo Mediaval Total War 2. Un membre donne des mission aux persos, et les autres en font le récit. Ce récit, ne fosi posté, est noté par celui qui a donné la mission, sur des critères tels que la présentation, l'orthographe, le respect des objectifs, le réalisme etc...
Au fur et à mesure ls membres ont développé un monde entier autour ce ce qui au début était un simple jeu entre écrivain aùmateurs. Dans une Europe médievale nous faisons évoluer nos persos, vivres des aventures et interagir ( il s'agit en fait d'un RP, mais uniquement en récits, sans des ni rien d'autre ).
Si quelqu'un a des question, je suis toute ouïe ( enfin, tous yeux ^^ )

rebonjour !!!
a présent, je présenterai mon perso...
Athanasios de Rhodes, né comme son nom n'indique dans les environs de Rhodes, provient d'une humble famille de fermiers byzantins. Son enfance s'écoule paisiblement, et sans incident aucun. Il atteint l'âge de 18 ans, faisant de lui un homme. un jour, alors qu'il travaillait aux champs, Athanasios aperçu une compagnie de cavalier passer devant lui. Il admira ces fiers soldats sur leurs puissants destriers, et désira instantanément devenir l'un d'eux. Ayant pour habitude de satisfaire à ses désirs, il se retrouva quelques mois plus tard, chevauchant en compagnie du reste d'une troupe de jeunes recrues. Il portait l'uniforme de l'armée impériale, et maintenait dans son dos son arc, et à sa ceinture son sabre. Il s'était engagé en temps que vardariot. Ces cavaliers légers extrêmement rapides et habiles au tir à l'arc, armés d'un sabre pour le corps à corps ont une place importante dans l'armée byzantine. de bataille en bataille, Athanasios s'endurcit et devint vite un soldat résistant et intrépide. Cela faisait quelques années qu'il servait loyalement l'Empereur, quand une bataille coupa court à sa carrière. les hongrois contre qui la guerre durait depuis longtemps avaient fait une percée, et une armée avait été dépêchée pour la contrer. Athanasios accompagna son détachement sur le champ de bataille. Les troupes byzantines y subirent une humiliante défaite, malgré une forte supériorité, à cause de l'incompétence du général. Laissé pour mort, Athanasios se réveilla au milieu du charnier, et fut par chance recueilli par un vieil hermite musulman. L'homme prit soin de lui, et Athanasios passa quelques temps dans un endroit retiré. Une fois, alors qu'il revenait d'une chasse, il tomba sur le lieu d'un affrontement entre rebelles et étranges chevaliers portant une livrée qui lui était inconnue. Le combat remporté aisément par les chevaliers, ceux-ci ne s'attardèrent pas et quittèrent les lieux rapidement. Athanasios, revenu chez son protecteur, retrouva l'endroit saccagé et le vieil homme agonisant. Avant de mourir, l'homme lui confia son passé guerrier, et lui donna son arc. Atterré, et emplit d'un puissant sentiment de vengeance, Athanasios se décida à partir à le recherche des chevaliers. C'est comme ça qu'il entra dans les rangs de l'Ordre des Chevaliers Divins.

Juste un petit post pour dire que tout ceci est superbe

Ma première mission, l'Ordre défend un village contre une armée d'hérétiques

Athanasios était nerveux. Bien que le fait d’être entré dans l’ordre le réjouissait au plus au point, il ne pouvait empêcher les tremblements incontrôlables qui secouaient son corps. Il avait l’habitude des batailles, mais dans aucune il ne s’était senti si engagé personnellement. Aujourd’hui il se battrait pour protéger des innocents, les préserver d’un sort terrible.

Toute la journée avait été passée en préparatifs, en compagnie des archers avec qui il se battrait dans un moment. Il s’assura une énième fois que tout avait bien été préparé. Il passa en revue les réserves de flèches disposées sur les toits : avec cela il pourrait tirer sans craindre de manquer de munitions. Il regarda ceux qui allaient l’accompagner, pour la plupart des paysans effrayés mais décidés à défendre leurs familles au prix de leur vie. Athanasios se demanda s’ils pourraient compter sur leur volonté pour gagner cette bataille.
Ayant passé la journée avec eux, il s’était rapproché de chacun d’entre eux et avait gagné leur confiance. Ses talents d’archers lui avaient valu une forte admiration de la part des villageois, et son caractère franc lui avait attiré leur sympathie. Dager n’ayant toujours pas terminé ses préparatifs sur les barricades, il décida de se charger du traditionnel discours.

« Mes amis, bientôt une armée va dépasser le sommet de la colline que vous voyez la bas. Vous ne devrez pas avoir peur. Ces chiens viennent pour vous tuer, violer vos femmes, piller vos biens. Il n’auront aucune pitié, alors n’en ayez aucune. Je connais chacun d’entre vous, je sais que personne n’a jamais tué le moindre homme. Vous êtes pour certains habitués à manier l’arc, mais pour tuer du gibier, et non un être humain !!! Cette idée vous rebute sûrement, autant qu’elle m’a rebuté moi au début de mon service. Mais il faut croire parfois que d’un mal ressortira un immense bien. Certes c’est mal de tuer un homme, mais par ce mal la vous sauverez vos femmes, vos enfants, vos vies ! Aussi je vous demande de ne pas hésiter, d’avoir la main sure et la visée stable. Chaque rebelle mort sera un de moins qui s’en prendra a vous. Alors, mes braves, ne redoutez pas cette vermine qui vient à vos portes. Tirez jusqu'à ce que votre bras ne puisse plus bouger, et continuez même après s’il le faut. Tuez jusqu'à ce que plus aucun rebelle ne soit vivant. Ils ne possèdent pas d’archers, aussi vous serez en sécurité ici. Nous serons en sécurité, mais pas les malheureux qui devront faire face et se battre au corps a corps…Aussi il sera de notre devoir de les soulager. Je vous le demande, soyez précis, mortels, et la victoire sera notre. J’ai confiance en vous, ensemble nous gagneront cette bataille !"

Au fur et à mesure de ce discours Athanasios voyait ses hommes reprendre confiance, se redresser.

« J’espère que cela suffira, je ne peux pas faire grand-chose d’autre » pensa t’il.

Son regard alla ensuite vers les fantassins, qui eux ne devaient pas en mener large. Il fera de son mieux pour en épargner le plus possible.
Enfin, il se tourna vers la porte Nord, où il vit l’autre moitié des hommes prendre position, entre les barricades. Il put distinguer Sclavo Daleva, autre membre de l’Ordre, discret mais mortellement efficace, se tenir sur les toits, son arc à la main. Ses prouesses avec cette arme l’avaient impressionné. La défense de la porte Nord était entre de bonnes mains.

Tout d’un coup, une sonnerie de cor retentit : les rebelles approchaient ! Il courut alors prendre positon sur les toits avec ses hommes, sautant agilement d’un toit à l’autre. Chacun avait un champ de tir précis a couvrir, et tous étaient disposés de manière a couvrir le plus de terrain possible. Athanasios se positionna sur le toit qui surplombait presque la porte, et testa la résistance de le corde son arc, sur lequel étaient en partie basés les espoirs de survie des villageois. Il caressa le bois poli de son arme en souriant : « tu vas voir Sclavo, je sais moi aussi me servir d’un arc » Il vérifia ensuite si con sabre coulissait bien hors de son fourreau, et fit rapidement quelques mouvement avec. Il aurait peut être a s’en servir, si l’ennemi s’en prenait à ses hommes.
Il se concentra, il devait faire ses preuves aujourd’hui… encochant sa première flèche, il vit du coin de l’œil que les autres faisaient comme lui, il se redressa et maintint sa position, regardant les hérétiques approcher. Ceux-ci, forts confiants en leur nombre, n’avaient aucune organisation, et ne s’attendaient à aucune résistance, a voir leur façon quelque peu bruyante de peu professionnelle d’approcher.

Cependant ils étaient nombreux….

Quand ils furent arrivés a porté, il décocha sa première flèche, et tandis qu’elle fendait les aires, en encocha une suivante, qu’il décocha aussi. Ses hommes suivirent son exemple, bien qu’aucun ne put suivre sa spectaculaire cadence de tir. Une pluie de flèches s’abattit sur les rebelles, trop surpris pour penser à s’abriter….Ils visaient essentiellement les fantassins légers, voulant causer le maximum de pertes et démoraliser ces soldats qui n’en étaient pas. Et de toute façon, les fantassins lourds étaient trop loin pour être inquiétés par les flèches. Les arches de la porte nord tiraient aussi : Athanasios voyait de ce coté des rebelles tomber. Cela dit, leurs archers étaient trop peu nombreux pour pouvoir sérieusement handicaper l’ennemi, et celui-ci continua d’avancer.
Il finit par atteindre les portes, qu’il s’empressa de défoncer avec un vulgaire tronc de bois faisant office de bélier. Athanasios et ses archers visèrent alors les porteurs, qu’ils abattirent en nombre. Malgré leurs efforts, les portes cédèrent et les hérétiques se précipitèrent en hurlant. Ils se heurtèrent à la première barricade, tenue pas les fantassins. Dager, qui commandait cette partie de la garnison, se montrait fort efficace malgré le fait que le corps a corps n’était pas sa spécialité. Athanasios tirait, encore et toujours, et chacune de ses flèches faisait un mort. Sa cadence de tir lui permettait de causer des ravages dans la masse des ennemis. Il visait particulièrement les fantassins lourds, profitant des imperfections de leurs armures. Ses hommes tiraient dans la masse compacte que formaient les rebelles à l’entrée de la ville.
La mêlée sembla rester en suspens un instant, mais bientôt les paysans commencèrent à fléchir, et les hérétiques poussaient toujours plus loin. Athanasios avait vidé son carquois, et en avait sérieusement entamé un second. Fort heureusement, les flèches ne manquaient pas…

Continuant sa tache d’élimination systématique il ne vit pas certains rebelles décrocher de la mêlée et profiter de la confusion général pour monter sur un toit, ou s’en prirent aux archers. Deux de ses hommes étaient déjà tombés, et les autres résistaient tant bien que mal. Ahtanasios entendit alors un cri. Voyant ce qui se passait, il se décida au quart de tour. Jurant entre ses dents, il dégaina son sabre, gardant son arc d’une main, et se jeta sur les assaillants. Ceux-ci furent vite débordés par l’habilité de leur adversaire, et furent vite éliminés. Athanasios et ses hommes poussèrent les cadavres des toits sur les ennemis, puis ils reprirent leu tache.

Les paysans faiblissaient de plus en plus, et se trouvaient acculés à la barricade, et bien que le travail des archers avait considérablement éclairci les rangs ennemis, il en restait toujours un nombre conséquent.

La bataille se prolongea, les villageois se battant vaillamment.

« Tenir, nous devons tenir » se repétait Athanasios.

Maintes fois il dut ferrailler afin de tuer des soldats montés sur les toits. Ses archers étaient exténués, et une dizaine étaient tombés. Athanasios continuait de tirer, guettant un ordre de Dager. Cet ordre survint : la première barricade était perdue. Alors, Athanasios enjoignit ses hommes de se replier vers le centre du village, et lui-même se précipita afin de remplir sa mission : enflammer la barricade. Il parcourut de nombreux toits a la recherche de torches, mais la plupart aveint été éteintes par le pluie.
En sautant d’un toit à l’autre, il vit les hommes de Dager se faire rattraper par les rebelles. N’hésitant pas, il sauta a terre et fit face, sabre au poing, afin de laisser aux villageois le temps de se regrouper. Il tint bravement, ajoutant encore plusieurs hommes a son tableau, et quand il jugea avoir suffisamment résisté, il se replia lui aussi, se hissant avec l’aide de deux de ses hommes, sur un toit.

Il y eut un instant de flottement parmi les rebelles, du à cette résistance inattendue et au nombre plus qu’élevé de pertes qu’ils subissaient. Ayant déjà participé à des batailles, Athanasios reconnu ce moment où se jouait le sort d'une bataille. Tirant ses dernières flèches, il poussa un cri, et brandissant son sabre chargea l’ennemi qui s’était arrêté. Il fut accompagné par ses hommes qui avaient récupéré les armes des rebelles, et par les fantassins survivants. Ils tombèrent sur l’ennemi, se taillant un sanglant chemin vers la porte. Il ne rencontrèrent que peu de résistance, la majorité des hérétiques leur tournant le dos.
Il effet, grâce aux soins d’Athanasios et de ses hommes, ils ne restait plus beaucoup de soldats de métier, disciplinés et expérimentés. Les derniers tentèrent bien d’opposer une résistance, mais furent vite anéantis. Ce fut au cours d’un de ces affrontements qu’Athanasios reçut sa plus grave blessure, une entaille sur le front provoqué par un coup d’épée visant la gorge…il ne dut la vie qu’a une prodigieux réflexe, et élémina son adversaire d’un coup rageur.

Ils eurent tôt fait d’atteindre la porte, poussant devant eux les rebelles dont le moral fléchissait. Ils sortirent du village, et la ils s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle après cette course effrénée. Alors Athanasios, regardant devant lui, remarqua le capitaine ennemi, entouré de sa garde. Celui-ci chargea, suivi pas les cavaliers rebelles. Glanant une flèche sur un corps, Athanasios l’encocha, banda son arc, assura sa visée, et tira. La flèche fendit l’air, et toucha le capitaine en plein cœur. Il s’écroula, et les cavaliers hésitèrent. A ce moment, surgit de derrière les collines l’armée de renforts, avec à sa tête Adrian Gordon chevauchant son magnifique destrier…Pris de panique, les cavaliers tournèrent bride et s’enfuirent. Une clameur alors sorti des gorges des villageois survivants, a laquelle répondit aussi une clameur à la porte Nord, signifiant quel a bas aussi les rebelles avaient été repoussés.

« Nous avons gagné… » pensa Athanasios, avant de s’effondrer sur le sol, pris d’un soudain malaise, le sang de la blessure ruisselant abondamment sur son visage…

"UNE AUTRE! UNE AUTRE!"
Sympa!
Comment on devient chevalier?

bin en allant à leur rencontre dans leur château ( leur forum en fait ^^ )
je posterai dans pas longtemps ma seconde mission, mais je préviens qu'entre chaque mission il se passe beaucoup de choses rp que j'ai écrit avec d'autres membres, et qui se trouvent sur d'autre parties du forum ^^ donc les missions ne s'enchaineront pas tout à fait

Où il est ce château?
Que je m'y rende vite...

bin tout simplement à ce rendant ici
http://ordredeschevaliers.big-forum.net/index.htm

Le forum meurt, alors par pur esprit de contradiction je continue d'y poster ^^ même si personne ne vient lire ça...

Suite des aventures d'Athanasios de Rhodes, après la défence de Rajka commence une longue campagne en Hongrie...

Mission première, Terre brûlée

Athanasios fulminait. Il avait tant attendu de pouvoir effectuer une autre mission pour l’Ordre, il avait fallu qu’ils le placent sous les ordres de…….d’un incapable.

Il avait presque sauté de joie en quand le Général était venu le voir afin de lui annoncer qu’il avait une mission à lui confier. L’inactivité lui pesait, et il avait grand besoin d’action. Il s’était fébrilement préparé et avait, avec les cavaliers de l’Ordre qui seraient avec lui, rejoint les cavaliers hongrois. C’était le seul point qui ne l’enchantait guère…..Il devrait coopérer avec des hongrois, ces mêmes hongrois qui avaient attaqué sa erre natale, brûlé des villes, tué des byzantins…..
« Allons donc…s’était il dit…..gardons cette vieille rancune pour plus tard…il s’agit de mener à bien cette mission, et mes sentiments personnels n’entre guère en jeu. Le Général m’a assigné a cette mission, je me dois de le satisfaire et de faire de mon mieux. »
C’était alors avec plus ou moins de bonne volonté qu’il se joignit aux cavaliers hongrois, avec qui il attendit l’arrivée du général qui dirigerait l’opération. Quand celui-ci était arrivé, entouré de sa garde personnelle, Athanasios avait pensé qu’ils étaient entre de bonnes mains, et que cet homme les mènerait vers la victoire. C’est alors que le général avait prononcé un bref discours, qui avait fait remonter en Athanasios de vieux souvenirs, et qui lui avait fait perdre toute envie de continuer la mission
« Cavaliers, vous connaissez tous notre mission. Il s’agit de priver les rebelles de tout approvisionnement. Cela leur portera un grand coup, et de cela dépendra sans doute l’issue de la bataille dans laquelle nos frères seront engagés. Sous mes ordres, hongrois et membres de l’Ordre des Chevaliers Divins vont coopérer, se battre cote à cote…..Le Roi en personne a tenu à ce que je prenne la tête de se contingent. Je suis Alexis Astrapoulos, général de Sa Majesté le Roi Guy de Hongrie……Souvenez vous de cet honneur. Je vous demande de m’obéir aveuglément : de la bonne coordination et de votre obéissance pourra dépendre la réussite de la mission. »
Cela dit, il avait ordonné au groupe de former une colonne, dont il avait pris la tête avec sa garde. La colonne s’appétait à partir en direction des montagnes à l’est de Sofia, ou se trouvait probablement le dépôt. Athanasios n’arrivait pas a faire le moindre geste. Le nom prononcé par le général l’avait privé de toute capacité de mouvement. Il s’était souvenu……oui, c’était bien lui…..le général byzantin qui avait mené a la perte l’armée byzantine….l’homme qui avait causé tant de morts inutiles…l’homme qui avait ruiné l’existence de tant de soldats, dont Athanasios…..

_ Soldat !!!!! avait-il entendu dans son dos

S’étant retourné, il avait vu que le général le regardait….

_Qu’ais je dit ? Vous devez m’obéir. En formation !

Ayant enfin retrouvé l’usage de ses membres, Athanasios s’était joint à la colonne….


Athanasios chevauchait en silence, plongé dans de sombres pensées…..Il avait perdu goût à la mission. Lui qui l’avait tant attendu, il avait désormais envie de revenir au village. Mais sa conscience, son sens du devoir le poussait a continuer. Sa loyauté envers le Général le poussait à continuer.

_ Tu es Byzantin n’est ce pas ? entendit-il derrière lui

_ Pardon ? dit il, balayant les alentours du regard afin de voir qui s’adressait à lui. Son regard finit par tomber sur un chevalier hongrois qui le regardait.

_ Tu es Byzantin n’est ce pas ? répéta le chevalier

_ Comment……. commença Athanasios

_ Tu portes les couleurs de l’Empire…..et puis le pommeau de ton sabre porte le blason impérial….

_ T’es observateur….., répondit Athanasios, peu enclin a discuter….

_ Lui aussi l’est , dit le hongrois en désignant le général

_ Je sais…

_ Il parait qu’il servait dans l’armée byzantine avant, mais qu’il a perdu une bataille car les troupes byzantines lui obéissaient pas et se sont rebellées…Durant cette bataille il s’est tellement battu que les hongrois étaient impressionnés, et lui ont proposé de changer de camp. Dégoûté par la trahison, il accepta et devint l’un des généraux personnels du Roi….

Athanasios ne put s’empêcher d’éclater de rire…….

_ C’est le bruit qui court ? demanda t-il

_Oui, qu’y a-t-il ?

_ Il y a que ce qui court est loin d’être la vérité…

_Comment le sais tu ? tu sembles bien le connaître

_ Si je le connais bien ? bien sur que je le connais !

_ D’où ?

_ J’ai servi sous ses ordres durant cette fameuse bataille…..

_ Comment…..mais on dit qu’aucun byzantin n’a survécu…

_ On dit ça ?

_ Oui

_ Dans ce cas laisse moi te raconter ce qui s’est vraiment passé….. La bataille en question s’est déroulée dans les environs de Thessalonique. L’armée Byzantine, nombreuse et bien équipée, s’est retrouvée face à des troupes hongroises largement inférieures…. A sa tête, le général que tu vois chevaucher devant notre colonne. Je te passe les détails, sache simplement que cet imbécile nous a mené à notre perte, et à causer l’un des défaites les plus honteuses dans l’histoire byzantine. Toute l’armée fut massacrée, moi-même je fus mortellement blessé. Quand je repris connaissance, je me trouvais toujours sur le champ de bataille, entouré de piles de tête : sûrement des prisonniers exécutés. Je croyais que notre général avait périt, la dernière fois que je l’ai vu il se s’était fait rattrapé dans sa fuite par des hussards hongrois et mis à bas. Je passe aussi la suite de ma vie…..Lui a sûrement du avoir été fait prisonnier, puis pour une raison ou une autre, il est passé du coté hongrois…

_ Je comprends ta réaction désormais...

_ Heureux de le savoir….

Leur discussion fut coupée par le général qui décida de s’arrêter et d’établir un camp, d’où partiraient des patrouilles afin d’essayer de trouver le camp ennemi. Ils étaient arrivés dans les montagnes, après avoir contourné Sofia. La troupe de cavaliers comptait environ deux cents cavaliers, hongrois et membres de l’Ordre. Elle était principalement composée de chevaliers, enfermés dans leur lourdes armures et fiers de leur apparente puissance. Non moins fiers, mais néanmoins moins bien armés chevauchaient un grand nombre de hussards hongrois, dont la réputation de guerriers féroces et impitoyables s’était répandue loin des frontières hongroises. Enfin, en plus petit nombre, venaient archers a cheval de toutes les nations : hongrois, français, polonais et, bien sur, byzantin. Athanasios s’installa a la périphérie du camp, ou il fut rejoint par le chevalier hongrois avec lequel il avait discuté. Ils ne parlèrent pas beaucoup, Athanasios étant plongé dans ses pensées et son compagnon ne souhaitant pas le déranger. Le chevalier s’occupa en vérifiant son armure, hautement plus complète que le simple cotte de mailles du byzantin. En armure, le chevalier était beaucoup plus impressionnant que les cataphractes qu’Athanasios avait l’habitude de côtoyer durant son court service dans l’armée impériale. Une fois son armure vérifiée, le chevalier lui proposa d’échanger quelques passes d’armes pour passer le temps. Ils se mesurèrent un instant, le hongrois maniant très bien l’épée, Athanasios se défendant avec son sabre. Il n’avait pas l’habitude de ferrailler à pied, et commettait de ce fait quelques maladresses. Il fut plusieurs fois surpassé par son adversaire, n’ayant qu’une seule fois pu le mettre en difficulté… Athanasios enrageait. Il lui faudrait s’entraîner au combat a pied, car après tout il ne passerait pas sa vie à cheval…Les regards goguenards de certains cavaliers le mettaient hors de lui, et il faisait de son mieux mais il ne pouvait décidément pas se battre convenablement à pied. Le voyant s’énerver, son compagnon lui dit, après l’avoir une nouvelle fois vaincu.

_ Ne t’en fais pas, tu n’as rien à te reprocher, les vardariots ne sont pas entraînés et se battre à pied…

_ Mais quand même……

_ Si tu veux on pourra s’entraîner plus tard si on sort vivants de cette mission….

_ Ce qui n’est pas sur avec le général que l’on a….

_ Au pire, nous agirons selon nos propres ordres, glissa malicieusement le hongrois…

Le temps pressait, ils n’avaient pas beaucoup de temps s’ils voulaient respecter le plan. Alexis commença a envoyer des patrouilles les uns après les autres, divisant sa troupe en plusieurs petits groupes.

Athanasios fut envoyé, accompagné du chevalier, d’un hussard hongrois et de deux cavaliers de l’Ordre ( un polonais et un germain), en reconnaissance en direction de l’Est, vers Bran. Ils avançaient silencieusement, de peur de se faire remarquer….

Athanasios se sentait mieux après s’être quelque peu éloigné du camp, ici il ne devrait plus suivre les instructions du général…Il tenait son arc, sa main était prête a jaillir vers le fourreau de flèches qu’il avait accroché à la selle de sa monture, son sabre coulissait bien dans son fourreau, et pourrait être sortit en un clin d’œil s’il en avait besoin…
Apres quelque minutes, le hussard qui était parti devant revint au galop pour nous annoncer qu’il avait aperçu de l’activité un peu plus loin. Cela dit, il repartit au galop prévenir Alexis de leur découverte. Athanasios et ses compagnons descendirent, mirent pied à terre, attachèrent leurs chevaux hors du chemin, cachés par les basses branches, et continuèrent à pied. Ils finirent par arriver en bordure d’une grande clairière, que les hérétiques ont sûrement agrandi en abattant les arbres alentour.
Mais ce qu’Athanasios vit ne correspondait pas vraiment à l’idée qu’il se faisait d’un grand dépôt approvisionnant plusieurs armées dans tout un pays…Trois chariots négligemment disposés au centre de la clairière, le tout entouré d’un semblant de palissade…… Athanasios parcourut la clairière du regard…..Cela ressemblait plus a un champ de bataille potentiel qu’un dépôt de ravitaillement…. Quelque chose clochait…L’herbe semblait piétinée comme après le passage de dix troupeaux de chevaux…Une sourde appréhension s’empara de lui…..Il fouilla du regard les bois aux abords de la clairière, mais il ne put rien distinguer dans les ténèbres…Et cette impression de menace qui persistait… Il regarda ses compagnons : les deux chevalier de l’Ordre semblaient déconcertés, le hongrois gardait un visage impassible, mais échangea avec Athanasios un regard entendu, dans lequel Athanasios lut que lui aussi ressentait la même chose que lui.

Ils s’apprêtèrent à se lever et à repartir, quand ils entendirent un sourd martèlement. Avant qu’ils ne puissent esquisser le moindre mouvement, des cavaliers surgirent dans la clairière, fonçant droit vers son centre, vers les chariots…Hongrois, et chevaliers de l’Ordre, en une masse compacte, sortaient des bois, à découvert. Survint un instant de flottement quand la compagnie découvrit de qu’était en fait le dépôt…

Puis, des bois entourant la clairière, de tous les cotés, surgirent des hommes armés de vouges, d’épées, de haches, paysans ou soldats de métier, piétons ou cavaliers, une masse innombrable de soldat encercla en un instant la troupe de cavaliers, et le combat s’engagea, du moins si l’on pouvait appeler ça un combat Sous les eux effarés d’Athanasios se déroulait un massacre comme il n’en avait jamais vu. C’était plus une exécution qu’un combat.
Les cavaliers étaient mis à terre par des dizaines de bras, et sauvagement achevés pas des armés avides de sang. Avant qu’Athanasios ne puisse effectuer le moindre mouvement, le tiers des cavaliers d’Alexis périt sous les coups des hérétiques.
Il se ressaisit enfin, et, accompagné du hongrois et des deux autres chevaliers, courut vers leurs montures. Ils devaient fuir, éviter ce combat ou leurs vies se termineraient a coup sur…

Mais les chevaliers étaient d’un autre avis. Le Polonais, ayant sauté sur son cheval, fit volte face, et chargea en direction de la masse des rebelles, suivi par le germain…Athanasios et lele hongrois échangèrent un regard consterné, mais suivirent les deux autres. Ils tenteraient de sauver le plus de vies possibles…Ils tombèrent sur les arrières des hérétiques.

Athanasios enjoignait à ceux qui le pouvaient de s’échapper par la brèche ainsi formée. Il parvinrent a sauver quelques cavaliers, qui s’enfuirent au grand galop. Abattant un ennemi, Athanasios vit son compagnon hongrois s’écrouler avec sa monture. Poussant un cri de rage, il se lança sur la masse de rebelles qui se jetait sur son compagnon, renversant ceux qui se trouvaient sur son chemin, piétinant les blessés, pourfendant les bras qui se tendaient vers lui, abattant sans relâche son sabre sur têtes, torses, et autres membres à portée.
Il se démena tant et si bien qu’il fit un vide momentané autour de son camarade, lui tendit sa main pour l’aider a remonter. Le hongrois accepta cette aide, et monta derrière Athanasios. Ils s’étaient rapprochés des chariots, et Athanasios jeta un regard sur le contenu…..du bois…de vulgaires branches de bois…Il jura, maudissant la stupidité d’Alexis, qu’il voyait, entouré des survivants auxquels il avait ordonné de faire barrage de leur corps, hurlant de rage face aux hérétiques. Ils avaient réussi à pourfendre les rangs ennemis, et Athanasios voulut charger une nouvelle fois afin de sauver les derniers survivants. Le hongrois descendit de cheval, attrapa une hache qui se trouvait par terre.

_ Vas y, je te couvre, dit il en abattant son arme sur le crâne d’un rebelle…

Ne perdant pas une seconde, Athanasios fonça une nouvelle fois dans le tas, en direction du groupe de survivants. Son bras commençait a fatiguer, mais il se devait de continuer pour sauver le plus de vies possibles.
A sa vue, les cavaliers survivants reprirent courage, et l’écoutèrent quand il leur dit forcer le passage et de s’échapper. Certains d’entre eux périrent, mais une vingtaine parvint à s’échapper. Athanasios se trouva seul avec le général et sa garde. Celui-ci fut désarçonner, et tomba juste aux pieds de la monture d’Athanasios. Il se trouvait sur le dos, et tendait sa main en direction du byzantin, attendant sans doute que celui-ci lui donne sa monture. Athanasios voulu achever cet incapable, l’homme qui avait ruiné sa vie…

« Non, il mérite de mourir, mais pas de ma main…je ne peux ajouter une mort de plus à ma conscience. »

Son cheval se cabra, menaçant de jeter son cavalier a terre, mais Athanasios était trop bon cavalier pour tomber. Il entendit une clameur s’élever et se retourna : un rebelle brandissait la tête d’Alexis plantée sur un vouge.

Il chargea une dernière fois les rebelles, et parvint a s’extirper de la masse des soldats, au moment ou il reçut un coup de taille qui lui entailla la cuisse…..il jura, abattit l’homme qui l’avait blessé, quand une vouge se planta dans sa coté….Cette fois Athanasios lâcha un cri de douleur, et faillit tomber de cheval. Mais, par un ultime effort de volonté, il se ressaisit et galopa en direction de l’endroit ou son camarade était resté. Il le trouva adossé a un arbre, saignant de multiples blessures plus ou moins graves, entouré d’un demi cercle de cadavres…Athanasios fut impressionné. Il fit le vide, aida le chevalier a monter derrière lui, et galopa loin de la clairière….Il sentait dans son dos le souffle court du hongrois.

_ Au fait, dit celui –ci, je suis Iaroslav.

_ Athanasios, enchanté, dit Athanasios en souriant.

Ils galopèrent un court moment, rattrapant certains cavaliers qui se joignirent a eux. Ils sortirent du bois, arrivèrent au camp ou s’étaient rassemblés les survivants.
Il n’étaient plus que trente, tous plus ou moins blessés….

A leur arrivée, les autres se levèrent et acclamèrent Athanasios, qui avait permis pour la plupart a s’échapper. Il reconnu parmi eux le chevalier polonais, couvert de sang, et le hussard qui les avait accompagné, et sourit faiblement, souffrant intensément de ses blessures. Il perdait du sang……..beaucoup de sang… et se sentit défaillir. Il descendit faiblement de cheval, aidé par Iaroslav, et fut étendu par terre. Heureusement, le camp était situé dans un endroit difficile d’accès.
La blessure a la cuisse était peu profonde et ne présentait pas de problème, selon un soldat qui connaissait un peu le métier de médecin. Cependant, la blessure faite par la vouge était grave. Néanmoins, elle l’était moins qu’elle ne le paraissait, la lame ayant été arrêtée par l’os. Athanasios devra rester comme ça le temps que les tissus se referment.

La nuit passa, pleine de souffrance pour Athanasios et les autres blessés graves.
Athanasios perdit plusieurs fois connaissance, et commençait a délirer.

Des jours passèrent, mais il ne s’en rendit pas compte, plongé dans une fièvre atroce. Les blessures, elles, commençaient à se refermer. Apres une semaine, Athanasios sembla mieux se sentir, et ils décidèrent de quitter au plus vite les lieux. Certains étaient morts de leurs blessures dont le hussard. Cela portait leur nombre à vingt-trois. Vingt-trois soldats abattus montèrent à cheval, et quittèrent précipitamment les lieux.

Apres quelques heures de route, Ils entendirent des cris : une compagnie de cavaliers les chargeait. Ils étaient une vingtaine, mais semblaient bien armés. Malgré sa blessure, Athanasios tint a se lever de la civière dans lequel on le portait, et tira autant de flèches qu’il le pouvait. Son état l’empêchait de viser convenablement, et deux flèches se perdirent. Il parvint néanmoins a tuer cinq rebelles. Ses compagnons s’occupèrent des autres, perdant au passage six des leurs.
Ce fut dix-sept cavaliers qui reprirent précipitamment leur route.

Durant ce trajet, Athanasios perdit connaissance, et c’est en délirant dans sa fièvre qu’il arriva à Kastély, où il fut pris en charge pas les chirurgiens, ainsi que ses compagnons.

précision : Kastély est une forteresse que l'Ordre a prise aux rebelles. On en a fait notre QG pour la campagne.

Attaque surprise sur Kastély....

Athanasios, desormais presque complétement remis de sa blessure, se reveilla en sursaut. Encore a moitié endormi, il se demanda ce qui l'avait reveillé.... Puis le bruit se repeta. Si on pouvait appeller ça un bruit. Il s'agissait en fait de fracas d'objets solides qu'on frappait contre une porte...Sa porte...Il se reveilla alors complètement. On tentait de défoncer sa porte !!! Ne prenant pas la peine de se demander pourquoi, et qui faisait cela, il se laissa guider par son entrainement de soldat.
Jaillissant de son lit, il enfila a la hate sa cotte de mailles, ceintura sa taille de la ceinture qui portait son sabre, vérifia que celui-ci coulissait bien ( une habitude qu'il avait pris ), passa le carquois plein de fleches dans son dos, attrapa son arc et encocha une flèche. Tout cela ne dura pas plus de quelques secondes, et deja la porte volait en éclats. Athanasios vit avec surprise des hongrois se précipiter a l'intérieur de sa chambre. Ingorant les questions qui se bousculaient en lui, Athanasios tira. Il encocha une nouvelle fleche puis tira encore. Il ne put répéter une troisieme fois ce mouvement car les hongrois étaient deja sur lui. Il jeta son arc a la figure d'un assaillant, puis degaina son sabre. S'ensuivit une courte mais intense mélée. Apres quelques minutes, Athanasios retrouva enfin sa lucidité, et ragarda autour de lui. Sans s'en rendre compte, il avait sauté sur le lit. Autour de lui gisaient les cadavres de cinq vougiers hongrois. Il regarda son sabre poisseux de sang, dont il était d'ailleurs couvert. Il n'avait pas compris ce qui s'était passé. Refoulant nombre de ses nterrogations, il obéit encore a son entrainement, qui lui soufflait de saisir de nouveau son arc et de sortir. Dehors le couloir était jonché de cadavres.
"Iaroslav !!!" pensa t'il alors. Il se précipita le long du couloir, passant devant des pièces ou gisaient des cadavres de soldats de l'Ordre, la plupart sauvagement assassinés dans leur sommeil. Ca et le gisaient aussi des cadavres de soldats hongrois, surement abbatus par des Chevaliers s'étant défendus. Il fila le long de couloir, cherchat à rejoindre la taverne ou son ami et leurs camarades étaient resté, lui devant se reposer. Durant sa course il rencontra divers groupes, tout aussi surpris que lui de cette rencontre. Il ne leur laissa pas le temps de s'étonner, et les élimina rapidement. Il entendait des cris, de rage et d'agonie, des bruits de course, des cliquetis d'épées s'entrechoquant...Un désordre indescrptible semblait regner dans la forteresse...Que ce passait il ?
Athanasios deboucha enfin a l'air libre, tomba encore sur un groupe de soldats, hongrois eux aussi, mais beaucoup mieux armés que les gueux qu'il avait affronté jusque la. Le combat dura longtemps, l'adrénaline donnait des forces insoupsonnées au byzantin. Cependant il connmmençait a faiblir, mais fut sauvé par un Chevalier qui remarqua le combat et accourut lui preter main forte.... Le combat fut vite terminé, et Athanasios remercia d'un hochement de tete son sauveur. Celui ci, un Polonais a la carrure impressionante, acquiessa de la meme manière. D'un commun accord, ils décidèrent de rester ensemble. A deux, ils auraient plus de chance. Ils coururent en direction de la taverne, heureusement pas interceptés par des groupes de hongrois en maraude. Quand ils y arrivèrent, ils virent que le batiment était en proie a un debut d'incendie, mais entendirent aussi les bruits d'un combat féroce. Ils se précipitèrent a l'intérieur, et sans refléhir tombèrent sur les hongrois qui feraillaient avec des soldats de l'Ordre. Durant le combat qui s'ensuivit, Athanasios reconnu son ami hongrois, Iaroslav, qui semblait étonné de devoir tuer d'autres hongrois. Il reconnut aussi d'autres soldats, qui avaient fait partie de leur contingent lors du désatre des monatgnes. Ils finirent par mettre en fuite leurs assaillants. Ceux ci allant surement faire venir des renforts, ils décidèrent se foncer aux écuries et de sortir le plus vite possible de cet endroit. Ce faisant, ils virent un groupe qui les dépassa, se dirigeant aussi aux écuries. Athanasios reconnut a leur tete Peter von Soukhen, membre tres renommé de l'Ordre, suivit d'un teuton massif et de trois scandinaves. Les autres parvinrent au batiment avant eux, libérèrent tous les chevaux, en montèrent quelques uns, et partirent au grand galop.
Peu aprés surgit un groupe d'arbalétriers a cheval, qui galopèrent a la suite des Chevaliers. Athanasios voulut les intercepter, mais un geste de Iaroslav l'en dissuada. Il remarqua alors un groupe de chevaliers rblelles qui fonçaient sur les Chevaliers, qui ne pouvaient pas faire face. A ce moment, les arbalétriers decochèrent et abatirent de nombreux chevaliers ennemis. Ceux ci hésitèrent, ce qui laissa le temps a Peter von Soukhen de s'échapper, ainsi que les tireurs.

Athanasios poussa un soupir de soulagement, puis se souvint que lui etait toujours en plein millieu de la forteresse. Lui et ses compagons se lancèrent alors a la poursuite des chevaux qui, paniqués, couraient en tous sens. Ceux qui y parvinrent se regoupèrent, prets a s'échaper. Athanasios était du nombre, ayant par bonheur repéré sa fidèle monture, un magnifique pur sang arabe dont la robe brune avait des relfets dorés au soleil. Ils étaient une dizaine de cavaliers, dont Athanasios, Iaroslav et le Polonais. Les autres, tentaient de maitriser les betes folles de panique. Mais de la porte surgit un groupe de cavaliers rebelles, les meme qui avaient tenté de barrer la route aux Chevlaiers qui s'étaient échappés. Ils étaient nombreux, et il ne servait a rien de tenter de leur resister. Alors, un Chevalier qui n'avait pas réussi a monter a cheval, cria :

"a moi braves compagnons, sus aux rebelles !"

Athanasios distingua sur son plastron le signe caractéristique de la caste des paladins. Il voulait tenter de retenir les rebelles afin de laisser aux cavaliers une chance de s'enfuir, ayant deviné que lui n'en avait aucune.
Courageusement, il chargea les cavaliers, suivi par les reste de soldats à pied. Ils parvinrent a repouser un instant les chevaliers rebelles, suffisament pour permettre a Athanasios et ses compagons de s'enfuir. Ils n'hésitèrent pas, et partirent au galop.
Les piétons furent vite massacrés, non sans avoir vaillamanet combattu et mis a terre un bon nombre d'hérétiques. Un groupe se détacha alors et parti a la poursuite des fuyards. Athanasios décocha quelques fleches, abbatant dans leur course quatre ennemis. Ceci reduit leur nombre, du moins suffisement pour que les Chevaliers puissent s'en charger. Ils parvinrent a la foret, s'y enfoncèrent un instant, puis se retournèrent et tombèrent sur les hérétiques surpris. L'affrontement tourna court, et les hérétiques s'enfuirent.
les survivants de l'Ordre chevauchèrent alors un moment dans la foret histoire de mettre le plus de distance possible entre les rebelles et eux. Une fois une distance suffisante parcourue, ils déscendirent de cheval, ou plutot tombèret littéralent de selle.
C'est a ce moment, alors que l'adrénaline commençait a baisser, qu'Athanasios put enfin penser normalement.
Les évenements s'étaient enchainées a un rythme stupéfiant : moins d'une heure s'était déroulée depuis le moment ou il avait été reveillé brusquement. Durant ce temps, Athanasios avait été dans une sorte d'état second, l'empechant de refléchir logiquement. Il avait agi, tout le temps guidé par son intuition. Désormais qu'il était, du moins pour le moment, en sécurité, il laissa libre court aux questions se tourbillonaitent dans sa tete.
Que c'était il passé ? pourquoi les avait on attaqué ? qui les avait attaqué ?

_C'est impossible, entendit il dire. Ce sont des hongrois qui nous ont attaqués. Ils portaient distinctement le blason du Barbare....n'étaient ils pas nos alliés ?

_C'est vrai, le Roi et le Général avaient conclu un accord.

_ Pourquoi nous a t'il trahi ?

_J'ai vu des rebelles aussi, comment se fait il qu'ils soient avec les hongrois ?

Athanasios écoutait d'une oreille distraite. Ce probleme trouverait sa solution quant l'Ordre se regroupera. Une question s'imposait : combien de Chevaliers avaient survécu ?
C'était un rude coup que l'Ordre avait subit. S'en remettrait il jamais ?
Ils seraient surement poursuivis dans tous le pays....

S'ensuit une longue période d'errance, relatée dans un récit nommé A la dérive...

A la suite de l 'attaque surprise des rebelles sur Kastély et le massacre d'une grande partie des Chevaliers, un petit groupe de cavaliers tente de survivre dans un pays désormais hostile...

A la Dérive....

La quinzaine de chevaliers survivants qui avaient réussi a s’échapper du massacre de Kastély avec Athanasios erraient sans but dans les landes hongroises.
A part Athanasios, le groupe comptait Iaroslav, Zbigniev, un Chevalier d’origine polonaise qui avait aidé Athanasios dans sa fuite, un germain du nom de Léopold, deux hongrois ayant fait partie des Hussard du Roi, un corps d’élite obéissant directement a Guy ( mais ces deux la, des frères jumeaux, avaient déserté et s’étaient joints a l’Ordre, lassés d’avoir a supporter les « fantaisies » de leur Roi ), et le reste était composé de chevaliers de tous pays….

Ils avaient chevauché longtemps, changeant perpétuellement de direction afin de tromper les soldats qui s’étaient immanquablement lancés a leur poursuite. Ils étaient las et désespérés, et certains menaçaient de déserter. Cela c’était aggravé quand ils étaient tombés sur les cadavres de chevaliers de l’Ordre, sommairement exécutés. La plupart des corps avaient été brûlés par les assassins, mais il arrivaient que les flammes n’aient pas eu le temps de réduire en cendres de nombreux cadavres, et alors certains chevaliers reconnaissaient un camarade…Ce voyage était donc autant éprouvant physiquement que mentalement.

Apres avoir dépassé une énième pile de cadavres, Athanasios se retint de vomir. Il n’arrivait pas à croire que des hommes étaient capables de commettre de tels crimes. IL avait certes vécu la guerre, et vu un grand nombre d’horreurs, mais elles n’étaient rien par rapport au spectacle macabre qu’ils avaient sous les yeux.
Athanasios regarda alors son tabard, qu’il avait si fièrement porté jusque la. Désormais, se même tabard pourrait être la cause de sa mort. Mais il avait décidé de le garder, car il s’était jurer d’honorer son serment, et de rester fidèle à l’Ordre…même si cela lui coûtait la vie. Et cette dernière chose était plus que probable, vu la situation dans laquelle ils étaient.

Au fil de leur périple, ils avaient croisé la route de groupes de cavaliers, qu’ils avaient évité de peur que ce soit des hérétiques, ou des hongrois parjures. Mais Athanasios avaient été intrigué par le fait qu’un de ces groupes lissait derrière lui des tombes. Il en avait déduit que c’était sûrement des survivants de l’Ordre, qui avaient mis leurs camarades assassinés en terre afin de leur offrir une sépulture digne.
Apres s’être quelque peu éloignés du charnier, ils décidèrent de descendre de cheval et de aire une pause. Athanasios, ainsi que la majorité de ses compagnons, étaient fatigué des ces errances sans but. Il fallait faire quelque chose. Ils tentèrent de tirer un résumé de la situation…
L’Ordre des Chevaliers Divins avait été chassé de sa forteresse de Kastély. Désormais ses Chevaliers étaient éparpillés dans tout le pays, chassés et abattus comme des animaux. Ce qui auparavant avait été un ordre digne et puissant était désormais un groupe de chevaliers désespérés, liés par le souvenir de leur gloire passée, qui finiraient eux aussi par tomber sous les coups de leur impitoyable ennemi. L’avenir n’apparaissait guère reluisant… Athanasios, qui avait révé de hauts faits et d’exploits accomplis pour une noble cause, se retrouvait être un chevalier errant dont la vie ne tenait plus à grand-chose.
Il promena son regard sur les visages découragés de ses compagnons, et se disait qu’ils devaient ressentir la meme chose que lui… Ils devaient agir ! Rendre sa gloire a l’Ordre ! Faire en sorte que leurs ennemis soient châtiés ! Avant tout, il s’agissait de rassembler les groupes de chevaliers dispersés. Séparés, ils ne pouvaient pas grand-chose. Ensemble, ils auront plus de chance. Athanasios pensa alors aux autres Chevaliers qu’il connaissait. QU’étaient devenu Sclavo , Adrian Gordon, Peter von SOukhen, Karl Skapty, Xamarius, Bekin, Otto von Cassel….Ils devaient les retrouver….

Epuisés, ils décidèrent de ne pas reprendre leur périple avant le lendemain. Chacun restait enfermé dans son silence, et l’ambiance dans le camp était plus qu’oppressante.
Athanasios tentait tant bien que mal de mettre de l’ordre dans ses idées…ce fouillis indescriptible lui faisait mal a la tête, et il n’arrivait pas a s’en débarrasser. Il lui fallait trouver une occupation, histoire de se changer les idées. Sachant qu’ils manquaient de vivres, ils décida d’aller chasser, au moins il aiderait le groupe. De plus, quand il tirait à l’arc il entrait dans un état de concentration extrême qui ressemblait à une transe, et lui permettait de ne jamais rater sa cible. A ce moment, rien au monde n’existait si ce n’est la flèche et la cible…cet état lui faisait oublier sa douleur, ses pensées moroses, bref il s’y sentait bien. C’est pourquoi il voulut aller chasser, et s’enfonça l’arc a la main, une flèche encochée. Quand les ténèbres du bois l’enveloppèrent, il se sentit à l’abri. En effet, durant sa vie auprès de l’ermite, il avait passé énormément de temps dans la foret, et avait appris a apprécier cette vie. Il avait aussi acquis divers talents qui faisaient de lui un très bon chasseur.
S’étant enfoncé d’une bonne centaine de mètres, il entendit dans son dos un bruissement. Il se retourna vivement, et se trouva face a Iaroslav, qui lui sourit.

_ Alors, on a décidé de se promener seul ? ce n’est pas très prudent ces temps ci

_ J’avais besoin de me changer les idées… et puis je comptais chasser un peu de gibier, car nous vivres commencent sérieusement a manquer…

_ Me permettras tu de t’accompagner, mon ami ?

_Volontiers, j’ai bien besoin de compagnie ces derniers temps…..

_ On en a tous besoin….

_ T’as une idée de ce qui se passe ?

_ Pas la moindre, mais je suppose que nous aurons une explication quand nous aurons retrouvé les autres…..

Athanasios regarda son ami, surpris…Comment avait il deviné ses pensées ?

_ Tu as raison, Iaroslav…nous devons retrouver nos camarades.

En discutant de la sorte, ils s’étaient considérablement éloignés du campement. Soudain, Athanasios se raidit, et tendit le bras pour empêcher son ami d’avancer. D’un geste, il lui enjoignit de rester immobile, et désigna du doigt une éclaircie dans les arbres, devant eux. Au regard interrogateur du hongrois, il désigna une vague forme adossée à un arbre, a quelques pas d’eux. Cette forme ressemblait vaguement a une silhouette humaine. Ils se reprochèrent, et distinguèrent enfin pleinement la forme, qui fut éclairée par un rayon de soleil traversant les feuilles. Une chance qu’ils ne suivaient pas le chemin, car sinon la sentinelle, car c’en était une, les aurait aperçus…Les deux amis se comprirent d’un regard, Athanasios, encochant une flèche, vit son ami se préparer. La flèche partit, et le hongrois bondit, rattrapant le corps avant que celui-ci ne touche la terre. La flèche s’était plantée dans la gorge, de sorte que le malheureux ne pouvait émette le moindre son, ses cordes vocales étant déchirées. Iaroslav acheva la sentinelle, et cacha le corps dans les buissons bordant le chemin. Toujours sans proférer u mot, les deux compères avancèrent en silence ( du moins, le plus possible, Iaroslav tentant d’éviter que son armure crisse trop bruyamment ) et parvinrent a une clairière. Ce qu’ils virent les cloua sur place. Un contingent de rebelles et de hongrois avait établit un camp dans cette trouée dans les arbres. Athanasios frémit a l’idée qu’ils avaient de peu échappé a une mort certaine. Comment était il possible que les hérétiques n’aient pas remarqué leur groupe a la lisère de la foret ? il ne prit pas le temps de s’interroger sur la question. Il étudia rapidement le nombre d’ennemis et leur composition. Il s’agissait d’un groupe d’une quarantaine d’hommes, dont une vingtaine de fantassins et une vingtaine d’archers. A coup sur il s’agissait d’un des contingents envoyés battre le pays et débusquer les chevaliers. D’ailleurs, ils devaient avoir eu des problèmes, au vu des cadavres que le byzantin voyait éparpillés dans la clairière, et des blessés qui gémissaient. Quelle ne fut pas la surprise d’Athanasios quand il découvrit des prisonniers, ligotés et bâillonnés. Apres s’être rapproché il distingua avec effroi qu’il s’agissait de Peter von Soukhen, et de son ami, un germain massif…Il ne pouvait les laisser la……..Il était en son devoir d’essayer par tous les moyens de le tirer des griffes du sort atroce qui les attendait….
Prenant sa décision au quart de tour, il envoya Iaroslav chercher leurs compagnons, et les ramener, prêt au combat, ainsi bien sur que son cheval. Lui-même fit le tour du campement, éliminant les deux sentinelles qui restaient. Les hérétiques seraient complètement surpris, et cela les aiderait grandement. Il attendit patiemment que ses compagnons arrivent…

Quelques minutes plus tard, il entendit un bruissement discret : c’était Iaroslav qui s’approchait de lui.

_ Nos hommes sont prêtes, Athanasios.

_Parfait, Iaroslav. J’ai eu le temps d’examiner le campement et d’établir un plan d’action. Toi et moi ferons le tour du camp. Les prisonniers sont placés au centre. Nous nous posterons la bas, dit il en pointant un endroit du doigt. Quand nous serons prêts, Zbigniev et le reste de nos hommes chargeront, créant ainsi la diversion dont nous aurons besoin. L’action devra être rapide. Nous deux, nous courrons libérer les prisonniers : ils sot notre priorité. Tu t’en chargeras, moi je te couvrirai. Une fois les prisonniers libérés, nous nous chargerons des archers, qui risquent de nous causer le plus de dégâts. Il s’agit de les éliminer vite et bien. Les fantassins ne devraient pas tenir longtemps.

_ très bon plan mon ami

_ Mettons le donc en application, et vite. L’effet de surprise jouera beaucoup, a nous d’en profiter au maximum.

Athanasios et son ami firent le tour du campement, et se positionnèrent à la lisière du bois, prêts a jaillir. Il attendirent la diversion….qui ne tarda pas a survenir : jaillissant du bois au rand galop, Zbigniev et ses hommes poussèrent un grand cri : « pour l’Ordre !!!! » et chargèrent les hérétiques qui ne les remarquèrent que quand ils furent sur eux. Réagissant à la menace, les rebelles se précipitèrent vers le lieu des combats, laissant le champ libre a Athanasios et son ami. Ils bondirent hors du couvert et coururent vers les prisonniers ( qui les regardaient avec des yeux ronds de surprise ), abattant dans leur cours des rebelles étonnés. Athanasios décochait flèche sur flèche, faisant mouche a chaque tir. Il ne prenait pas la peine de tuer les hérétiques, ses compagnons les achèveraient. Ils parvinrent auprès des Chevaliers et Iaroslav s’acharna et les libérer le plus vite possible. Pendant ce temps, Athanasios, son sabre a la main, éliminait tout ennemi qui tentait d’empêcher son ami d’effectuer sa mission.
Une fois libérés, Peter et son compagnon, s’étant vite remis de leur surprise de voir surgir des membres de l’Ordre alors qu’ils croyaient que tout était fini pour eux, se précipitèrent sur les premières armes disponibles, et analysant la situation d’un coup d’œil, ils se jetèrent au combat, avec une ardeur renforcée par l’humiliation de leur capture. Pendant ce temps, Athanasios et Iaroslav s’attaquèrent a la deuxième partie de leur plan. A savoir l’élimination des archers. Le byzantin en avait déjà éliminé trois et eut le temps d’en éliminer sept autres avant que les hérétiques ne se rendent compte de ce qu’il se paissait… Mais ils finirent pas réagir, et des dix restants, sept sortirent des épées courtes et trois armèrent leurs armes. Les deux Chevaliers devaient faire vite, avant que les archers n’aient pu tirer trop de flèches. Heureusement, ces idiots prirent la décision stupide de viser les deux amis, de sorte que leurs compagnons n’avaient rien a craindre de ce coté. Une flèche fila vers Athanasios, qui l’évité d’un habile tour sur lui-même. Profitant de son élan, il éventra un adversaire et en tua un autre d’un même mouvement. Deux flèches prirent Iaroslav pour cibles. L’un d’elle se ficha dans le bouclier rond de celui-ci, et l’autre se perdit ans une tente. Le hongrois avait déjà mis hors de combat trois adversaires et en achevait un quatrième. Athanasios se débarrassa de son vis-à-vis et voulu charger les trois survivants, quand ceux-ci mirent leurs jambes a leur coup, lâchant leurs armes. LE byzantin cria alors « Aucun ne doit s’échapper !!!! » , et aussitôt, les deux hussards hongrois se détachèrent de la mêlée et s’élancèrent à la poursuite des fuyards. Ils ne tarderaient pas à les rattraper…
Satisfait, Athanasios regarda autour de lui. Les Chevaliers en avaient fini avec les fantassins. Vingt cadavres jonchaient le sol, la plupart a l’endroit ou ils avaient été surpris dans leurs occupations. Dix-sept cadavres d’archers gisaient au pied d’Athanasios et de son ami. Les hussards arrivèrent, ramenant les cadavres des trois fuyards.
Athanasios respira. Aucun n’avait survécu : ils seraient tranquilles pour un moment, et n’avaient aucune blessure grave à déplorer. L’action n’avait duré que quelques minutes…..

Athanasios se tourna alors ver Peter et son ami, et s’enquit de leu état.

_Nous n’avons rien, camarade, répondit le Chevalier. Merci de nous avoir libérés, nous vous en sommes redevables.

_ Oubliez ça, n’importe qui aurait fait pareil…Dites moi plutôt comment avez-vous été faits prendre, et ou sont vos camarades scandinaves.

_ Comment est tu au courant des scandinaves ?

_ A Kastély, nous nous somme brièvement croisés durant notre fuite. Je vous ai vu en compagnie de ces guerriers.

_ D’accord. Sache que les scandinaves sont morts, assassinés par ces chiens qui gisent désormais a nos pieds…..

_ Désolé de l’apprendre…..

_ Laisse moi te narrer comment nous avons été pris. Nous chevauchions depuis un bon bout de temps. Nous étions passablement fatigué, et nous ne tenions plus sur selle. C’est alors que ce groupe d’hérétiques nous rattrapa. La fuite étant impossible, nous ne savions que faire. Ils étaient beaucoup plus nombreux, nous ne pouvions rien faire, ajouta Peter sans fierté. Nous avions cependant l’intention de vendre chèrement notre peau. C’est alors que les scandinaves chargèrent les hérétiques. L’un deux, avant de partir au galop me dit « fuyez, l’Ordre ne doit pas vous perdre… » Nous ne perdîmes pas un instant, et nous poussâmes nos chevaux a la limite de leur résistance, et même au delà. Si bien que nos braves montures s’écroulèrent après quelques centaines de mètres, a bout de force. Nous continuâmes a pied, parvenant a cette foret. A ce moment nous entendîmes un galop derrière nous : c’était les hérétiques !. Ils nous rattrapèrent, et un bref combat s’engagea. Nous pûmes en éliminer une dizaine, mais ils étaient décidément trop nombreux. Par chance, ils m’avaient reconnu et s’étaient dit que leur Grand Maître serait sûrement satisfait s’ils nous ramenaient a lui. Ils nous ligotèrent.

A ce moment, son camarade e put retenir un juron, et s’exclama :

_ Une honte ! Des teutons faits prisonniers. Ils auraient mieux faits de nous tuer…

_ Heureusement nous n’eûmes pas le temps de ruminer nos sombres pensées, car vous arrivâtes peu de temps après…

_ Vous m’en voyez ravi…nous nous reposerons, histoire que vous repreniez des forces, puis nous nous mettrons en route vers le village hongrois, proche il me semble, que nous avons défendu…

Ils se reposèrent donc, jouissant ne serait ce qu’un moment de la paisible tranquillité des bois. Par bonheur, ils dénichèrent des petits tonnelets de bière, qu’ils vidèrent joyeusement.
Ils finirent pas partir, ayant au préalable réquisitionner toutes les fournitures du camp. Et c’est dire s’il y en avait beaucoup. A l’évidence, les hérétiques avaient eu l’intention de s’attarder longtemps dans ce coin, estima Athanasios, au vu des importantes réserves de nourriture ( viande séchée, gibier chassé…) que les chevaliers découvrirent. Ils trouvèrent aussi de nombreuses gourdes d’eau, ainsi que diverses marchandises et fournitures. Athanasios décida de tout emporter. En effet, si ses souvenirs étaient bons, ils se trouvaient non lion du village qu’ils avaient jadis défendu contre les rebelles, et il avait l’intention d’y séjourner quelques temps. AU moins, ils auraient de quoi payer l’aide des braves villageois. Comble du bonheur, ils découvrirent aussi un étendard de l’Ordre, apparemment en bon état. Peter expliqua qu’ils l’avaient pris de Kastély lors de leur fuite, et qu’ils l’avaient constamment gardé. Les hérétiques le leur avaient pris, ainsi que leurs armes, mais n’eurent pas le temps de le brûler….

Le voyage dura peu de temps, et ils ne tardèrent pas à parvenir aux champs bordant le village. Afin d’annoncer sa venue et se faire reconnaître, Athanasios avait brandit l’étendard de l’Ordre. Ainsi, les villageois n’auraient pas de doutes concernant leur allégeance, et ils se signalaient a d’éventuels Chevaliers déjà présents…Aussi, c’est dressé fièrement sur son fidèle cheval, arborant la tunique bleu et blanche aux couleurs de l‘Ordre, portant la cape aux même couleurs et brandissant l’étendard de l’Ordre des Chevaliers Divins, qu’Athanasios s’avançait en direction du village qui avait vu son premier combat pour l’Ordre….A ses cotés chevauchaient Iaroslav et Peter, rayonnant malgré sa fatigue, derrière venaient Léopold, Zbigniev et le compagnon de Peter, puis les deux frères hussard, et enfin le reste de la compagnie. Tous, malgré les difficultés qu’ils avaient rencontré en route et la lassitude qu’ils éprouvaient au plus profond de leur âme, étaient heureux de l’accueil bienveillant des villageois, et profitaient de cet instant, certes éphémère mais tellement bienvenu, de bonheur qui leur faisait oublier leurs soucis et leurs malheurs….


Ce ne fut pas sans appréhension qu'Athanasios pénétra dans le village. Il craignait qu'ils soient les seuls survivants. Quel ne fut pas son soulagement quand il aperçut des chevaliers sortir des maisons, un air de surprise se dessinant sur leurs visages. Puis la joie prit le pas sur l'étonnement, et ce fut avec des cris enthousiasmés qu'ils furent accueillis par les membres de l'Ordre, bientôt rejoints dans leur liesse par les hongrois....Tournant la tête, il vit que même Peter von Soukhen, Chevalier d'ordinaire très taciturne, souriait, bien malgré lui il semblait, et distribuait poignées de mains et saluts. Athanasios vit aussi ses chevaliers, riant aux éclats avec d'autres survivants, se félicitant mutuellement d'avoir survécu. Que ce soit amis, parents, ou simples compagnons d'armes, tous étaient heureux de se retrouver. Pas de doute, pensa le byzantin, l'Ordre n'était pas mort, et survivrait tant qu'un Chevalier en porterait dignement les couleurs.
Son regard erra sur les visages joyeux de la foule qui les entourait, et s'arrêta sur deux silhouettes devant l'église. Il reconnu Sclavo Daleva, le Vénitien avec qui il avait parlé une fois, il y a quelque temps a Kastély...Il parlait avec un prête semblait il, et Athanasios failli tomber de cheval quand il vit l'italien sourire. Ce n'était pas un sourire forcé, comme les rares sourires qui apparaissaient sur son visage torturé, mais un vrai sourire...Ce prêtre devait être vraiment quelqu’un d'exceptionnel pour parvenir a accomplir cet exploit...

Quand il vit le Chevalier se diriger vers eux, il brandit dans le ciel l'étendard de l'Ordre, et cria a pleins poumons :
Longue vie a l'Ordre !!!!!!!!!!!!!

Athanasios s'étira longuement sur la paillasse qui lui avait servi de lit durant la nuit....ç'avait été une longue nuit...les Chevaliers et les villageois avaient longtemps festoyé, riant et chantant, oubliant les misères que le sort leur avait fait subir. Athanasios s'était réjoui en voyant ses camarades s'amuser autant. Chacun était un héros. Chaque Chevalier avait souffert de sa personne au service de l'Ordre ( d'autres plus que d'autres, pensa Athanasios son regard s'étant posé sur la silhouette de Sclavo...), et chacun savait qu'il souffrirait encore plus...mais ils étaient fidèles, alors qu'autour d'eux leurs camarades désertaient, reniant leur serment....ou bien mourraient tout simplement au service d'un idéal qui semblait inaccessible....qu'est ce qui poussait tous ces braves hommes a subir autant ? Qu’est ce qui leur permettait de tenir ?
Une fois n'étant pas coutume, la tête du byzantin était emplie de question, et il décida de s'éloigner un instant du village, histoire de prendre l'air...
Ayant sellé son cheval, il partit pour un courte ballade dans la foret autour du village...
Apres avoir chevauché quelques minutes, Athanasios senti un vague malaise s'insinuer en lui...Prudent, il arma son arc et tint une flèche prête a être encochée......
Il regarda autour de lui....quel était ce vague sentiment d'insécurité qui l'habitait brusquement ?
Il fit passer sa monture au pas. Son sentiment de malaise augmentait, et son regard courait dans toutes les directions...Soudain, il fit s'arrêter son cheval t sauter habilement par terre. Gardant toujours son arc prêt a l'action, Athanasios avança vers un des buissons que bordaient la route....Quelques unes de ses branches étaient cassées....comme si quelqu’un était passé par la, et récemment qui plus est. Poussant son inspection, Athanasios posa son regard sur un tronc d'arbre. A auteur des épaules, l'écorce avait été enlevée tout autour de l'arbre....Il remarqua aussi, seulement maintenant, que le chemin par lequel il chevauchait était couvert de traces de pas....de nombreuses traces de pas.... Peu à peu, le byzantin découvrit des indices que seul un pisteur expérimenté pouvait remarquer.....Au fil de ses recherches, il parvint a une clairière, ou l'herbe avait été piétinée dans son intégralité. Ca et la, elle avait été même arrachée, comme le faisaient involontairement des chevaux. Tous ces indices indiquaient a Athanasios qu'un groupe d'homme était passé par ici...un grand groupe....plus d'un millier d'hommes ( en armure, au vu des profondes empreintes de pas ) avait séjourné ici...et pas plus tard que cette nuit....qui cela pouvait il être ? Pas des Chevaliers, sinon ils se seraient présenté à la fête...Mais alors qui ???